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Expression des groupes politiques

Avril 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Agir concrètement pour l’égalité entre les femmes et les hommes

La France vient d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Est-ce un évènement ?

Assurément ! Le droit des femmes à disposer librement de leurcorps est loin d’être acquis, il régresse même dans le monde. L’IVG est interdite à Malte et à Andorre, des restrictions ont été votées en Pologne, en Hongrie et en Italie. Quand l’extrême droite est aux affaires, le droit des femmes recule toujours. Cette position de la France est donc un signe envoyé à l’Europe et au monde.

Localement il faut continuer d’y consacrer des moyens et multiplier les lieux d’écoute et de prévention. C’est ce que nous faisons concrètement au Département en finançant les 23 Centres de Planification ou d’Education à la famille du Pas-de-Calais.

 

Pourquoi dîtes-vous que la question du droit des femmes est aussi celle d’une injustice sociale ?

Parce que derrière toutes les inégalités subies par les femmes, il y a le lot des difficultés pour assurer le quotidien : l’inégalité des salaires, le cumul d’emplois à temps partiel, le renoncement aux

soins, la difficulté d’accéder à un logement ou encore la dernière réforme des retraites parfaitement inégalitaire.

Lors de notre dernière séance plénière, le Président Jean-Claude Leroy rappelait que sur les 25 % de familles monoparentales en France, 83 % ont à leur tête une femme et, au sein de ces familles, 41 % des enfants vivent sous le seuil de pauvreté contre 21 % en moyenne. C’est bien le constat que les femmes disposent de moins de moyens et cumulent les difficultés.

 

Le nouveau Plan de lutte contre les violences faites aux femmes vient d’être signé par le Département. Entre-t-il dans cette exigence d’égalité de la part des élus de votre Groupe ?

Oui et il est indispensable que nous soyons ensemble pour éradiquer ce fléau : Département, services de l’Etat, justice, CAF, ARS… C’est cette volonté de faire ensemble qui nous a conduits par exemple à mettre en place, avec les intercommunalités, la présence de travailleurs sociaux dans les commissariats et les gendarmeries. Les résultats sont particulièrement probants. Ce plan nous engage donc encore plus fortement sur la prise en charge des victimes, celles des auteurs de violence aussi, ainsi que sur la prévention. C’est d’ailleurs ce que nous faisons au collège en accompagnant les projets éducatifs des enseignants sur la notion de consentement et dans la lutte contre les stéréotypes. Sur les 29 fiches action du nouveau plan cadre de lutte contre les violences faites aux femmes, le Département est acteur de 13 d’entre-elles.

Là aussi cette volonté collective doit s’accompagner de moyens. Il est d’ailleurs paradoxal de la part du gouvernement de parler régulièrement de « grande cause nationale » et d’amputer la Mission égalité femme-homme de près de 7 millions €. Au final, ce sont les associations dans nos territoires qui seront impactées.

 

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Union pour le Pas-de-Calais

PRÉVENIR ET LUTTER

134 féminicides ont été commis en France en 2023 selon le collectif Nous Toutes, 94 selon le Gouvernement. Plus qu’une bataille de chiffres, c’est une lutte contre toute forme de violences conjugales et intrafamiliales que nous devons mener.

 

Le Pas-de-Calais doit être en première ligne, il reste parmi les 5 départements enregistrant le plus fort taux de victimes et cumule des records dont chacun se passerait bien.

 

L’organisation en 2019 d’un Grenelle départemental contre les violences faites aux femmes a permis, enfin, d’engager l’Etat et différents partenaires dans une action coordonnée à travers un plan cadre départemental. Malgré la prise de conscience, le chemin à parcourir reste encore long.

 

Lors du dernier Conseil Départemental, les élus de l’Union pour le Pas-de-Calais ont unanimement voté la participation de notre collectivité au nouveau plan cadre. Le Département trouvera toute sa place dans un dispositif qui doit permettre de prévenir ces violences mais aussi d’accompagner les victimes, notamment mineures, avec des solutions concrètes en matière d’accès au logement et d’emploi.

 

Au-delà de la prise en charge, il faudra aussi lutter contre les violences du quotidien, décomplexées, qui entretiennent et contribuent à la dynamique de violence. Qu’elles soient physiques ou symboliques, les violences faites aux femmes n’ont plus leur place dans notre société.

 

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

Austérité sur les services publics

Le Ministre de l’économie a annoncé 10 milliards d’€ d’économies pour 2024, s’additionnant aux 16 en 2023 et 20 en 2025.

 

Alors que nos hôpitaux sont au point de rupture, que nos écoles comptent les classes sans enseignant, que le logement est en crise, que les communes et Départements se contorsionnent pour assurer la solidarité et l’accompagnement au quotidien, la folie libérale nous amène droit dans le mur.

 

170 milliards d’€ d’aides publiques pour les entreprises, 80 de fraudes fiscales ou encore 30 milliards d’€ de rachats d’actions : Le ruissèlement fonctionne bien pour les actionnaires et les banquiers.

 

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe communiste et républicain

 

 

Groupe Rassemblement national

Vigilance sur la pression migratoire

Nous subissons le coût de l’accueil des « mineurs » étrangers. Des dépenses qui continueront à croître avec +541 % d’arrivées de clandestins via l’Afrique de l’Ouest (agence Frontex). Entrer clandestinement à Mayotte permet aussi à 200 clandestins d’être rapatriés en métropole et logés dans un château du XVIIe siècle : nous refusons cette répartition forcée des migrants au sein de nos collectivités.

Ludovic PAJOT
Président du groupe RN

 

 

 

Mars 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Agir prioritairement pour l’Education

Le Budget 2024 vient d’être voté. L’éducation y tient-elle une place importante ?

Bien évidemment ! Pour notre majorité, agir pour l’éducation est le meilleur moyen de lutter contre les inégalités sociales. Cela passe d’abord par de bonnes conditions d’apprentissage et nous poursuivons donc le programme de rénovation des collèges en y consacrant près de 14 millions € cette année, 1,6 M€ pour l’équipement informatique, l’engagement pour une restauration de qualité à moindre coût et 21,5 M€ de dotations pour le fonctionnement (chauffage, électricité, eau…).

Mais au-delà des bâtiments, nous tenons aussi à soutenir les projets éducatifs des enseignants et des jeunes, même si cela ne relève pas de notre compétence. C’est plus de 2 M€ consacrés, 600 000 € rien que pour l’apprentissage de la natation.

 

Cette action volontaire pour l’éducatif n’est-il pas menacé par la volonté du gouvernement de clarifier les compétences des collectivités locales ?

Pour le moment, nous n’en savons rien mais c’est à craindre. Pour l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Éric Woerth, mandaté par le gouvernement sur cette question, « la première clarification serait d’abord que les collectivités fassent ce qu’elles doivent faire et pas plus ». C’est ce qu’il a récemment indiqué au Sénat. Or, quand le Département finance des résidences d’artistes au collège, les voyages à l’étranger, les projets sur l’environnement, les sciences, la citoyenneté, la parentalité, c’est justement un plus tout à fait volontaire ! Et cela dépasse largement le collège et pourrait se poser pour les associations ou les communes que nous accompagnons en dehors du cadre obligatoire.

Il faut donc se méfier de la simplification car derrière il y a souvent des économies malvenues puisque personne ne viendra compenser ce que nous n’aurons plus de droit de faire.

 

« Des économies mal venues » comme sur les postes d’enseignants ?

157 fermetures de classes annoncées dans le Pas-de-Calais à la rentrée prochaine, 89 postes d’enseignants en moins, 300 sur les 3 dernières années, ce ne sont plus des économies, c’est un plan social ! Aucun territoire n’est épargné avec des fermetures de classes aussi bien dans les villages que dans les quartiers prioritaires. Et nos collèges seront eux-aussi impactés, particulièrement là où les difficultés sont les plus fortes.

Il faut bien tenir compte de la réalité démographique, il y a moins d’élèves dans nos écoles et demain ce sera le cas dans nos collèges. Nous avons intégré cette tendance de fond dans nos réflexions quand certains établissements deviennent forcément trop grands. Mais agir en responsabilité c’est assurer les transitions les plus douces possibles pas d’appliquer brutalement et sans discernement des ratios. Le gouvernement pourrait par exemple en profiter pour améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap, alléger le nombre d’élèves par groupe ou renforcer les remplacements. L’avenir de nos enfants ne peut pas se résumer à un uniforme à l’école.

 

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Union pour le Pas-de-Calais

DROITS ET DEVOIRS

Au 1er janvier, Pôle Emploi est devenu « France Travail ». Un changement d’enseigne qui induit un changement de méthode, si l’on veut vraiment atteindre l’objectif « plein emploi ».

 

Car la baisse du chômage ne tient pas uniquement à remettre sur le marché du travail ceux qui peuvent l’être immédiatement. Il y a aussi des personnes bien plus éloignées de l’emploi, à commencer par les allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA).

 

Dans le Pas-de-Calais, ils sont plus de 60 000, en majorité des femmes seules ou en famille monoparentale, et faiblement diplômées. Si l’on prend la peine de s’éloigner des idées reçues, on comprend vite qu’insérer socialement et professionnellement ce public demande bien plus d’actes que de paroles.

 

L’inscription automatique des bénéficiaires du RSA à « France Travail » est un premier

pas pour assurer l’accompagnement professionnel, pour reprendre pied dans le monde du

travail. Mais le Département doit aussi jouer son rôle sur l’accompagnement social, chainon indispensable de l’insertion.

 

Il le fait déjà, mais tout le défi tient à réunir l’ensemble des acteurs de l’emploi et de l’insertion, au profit de personnes qui souhaitent réellement s’insérer mais aussi de celles qui ont pu perdre espoir, faute d’accompagnement qualitatif ou face au mille-feuilles administratif.

 

En ce sens, l’obligation prochaine de 15 heures hebdomadaires « d’activité » pour les bénéficiaires du RSA est bienvenue, mais devra bien sûr tenir compte des contraintes et de la réalité de chacun. Pas question ici de verser dans le cliché, mais plus que jamais les droits doivent s’accompagner de devoirs.

 

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

Pour une école de l’égalité : Renforcer l’école publique

Au ministère de l’Education Nationale, la/les ministre(s) utilise(nt) toujours la même calculatrice, celle qui a une seule fonction, celle de réduire inlassablement le nombre d’enseignants. Une folie quand on sait que chaque jour dans le Pas-de-Calais, 96 classes se retrouvent sans professeur faute de remplaçant.

 

Ici au Département, chaque année nous travaillons pour débloquer le maximum de moyens pour les collèges et plus largement pour notre jeunesse.

 

Stop au saccage, il est temps que le gouvernement investisse massivement dans l’école publique afin de garantir l’égalité pour tous.

 

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe communiste et républicain

 

Groupe Rassemblement national

Inquiétude sur le budget !

Nous subissons un effet ciseau : les dépenses contraintes croissent mais les recettes baissent. Epargne et investissements diminuent ainsi. La raison, la politique de M. Macron dégradant l’économie et nous imposant des dépenses : un migrant coûte 50 000 euros par an au Département. Privilégions plutôt la sécurisation des collèges et aidons les communes rurales sur les sujets d’infrastructures et d’ingénierie.

 

Ludovic PAJOT

Président du groupe RN

 

 

Février 2024 

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Un budget solidaire pour faire face et avancer

La majorité au Département vient de voter le budget 2024.

 

Celui-ci est-il impacté par les conséquences des inondations ?

Forcément, même si le Département n’a pas de compétences directes liées à l’eau.

Il y a tout d’abord notre engagement de financer les franchises des assurances des particuliers et pour aider les communes à réparer et à reconstruire, notamment les écoles et les lieux d’accueil. Quand vient une difficulté il est important d’être solidaire.

Il y a les routes départementales et les ponts qui nécessitent des réparations d’urgence et une action lourde à plus long terme. Plus de 90 millions € ont aussi été attribué aux sapeurs-pompiers et nous savons que les besoins sont grandissants. Enfin, il y a tout ce que le Département peut faire pour contribuer à lutter contre le dérèglement climatique et éviter de nouvelles inondations par des actions sur le ruissellement, en concevant la route différemment ou en redonnant plus de place à la nature dans le cadre de notre compétence foncière.

Tout cela coûte plus cher mais nous devons le faire.

 

Cela va-t-il se traduire par une augmentation des impôts locaux ?

Non puisque depuis plusieurs années le Département ne perçoit plus directement de fiscalité locale ; Nos recettes viennent désormais de multiples sources, ce qui pose d’ailleurs de sérieux problèmes : une taxe issue des ventes immobilières, une part de TVA quand vous faites vos courses, une autre quand vous faites le plein de carburant ainsi que des dotations au bon vouloir de l’État. Construire un budget est donc de plus en plus compliqué, surtout quand l’État décide des augmentations, fait payer le Département et n’augmente pas ou baisse sa participation. En 10 ans les dotations de l’État ont baissé de 75 millions ; 75 millions en moins pour la population du Pas-de-Calais ! Or nous voyons bien que les solutions sont locales, ce qui réclame des moyens constants pour agir ; Une visite ministérielle peut contribuer à débloquer une situation mais ne réglera jamais rien dans la durée.

 

Quels sont les grands axes d’action de ce budget 2024 ?

Ils sont particulièrement nombreux et ont des conséquences positive pour le quotidien de chacun d’entre nous : l’accompagnement de l’enfance, des collégiens, des personnes âgées, en situation de handicap ou à la recherche d’un emploi ; Pour la santé, le lien social, la culture, le sport, le cadre de vie, le développement touristique… Les élus de notre Groupe ont également tenu à avoir une action forte et prioritaire pour la jeunesse, ce qui se traduit par l’adoption d’un vaste plan. L’idée que nos enfants devraient vivre moins bien que leurs parents ou grands-parents est insupportable. Chacun a donc sa part de responsabilité pour changer le cours des choses et faire une place à chaque jeune. Dès cette année nous allons donc accentuer notre action notamment sur le champ de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’emploi et au logement.

« Changer la vie ici et maintenant » est peut-être un vieux slogan mais cela reste pour nous un horizon, surtout quand nous sommes en responsabilité.

 

Mireille HINGREZ-CEREDA,

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Union pour le Pas-de-Calais 

Une année de défis pour le Pas-de-Calais

Les 22 élus de l'Union pour le Pas-de-Calais s’associent pour vous adresser leurs vœux les plus sincères et chaleureux de santé, bonheur et réussite pour cette nouvelle année.

Une année de défis, et d’abord climatiques suite aux événements subits par notre département ! La mobilisation ne doit pas faiblir. Qu’il s’agisse de soutenir nos concitoyens, reconstruire les logements et équipements ou penser l’après, vous pouvez compter sur notre engagement.

Mobilisés, aussi, pour le secteur de l’enfance avec la poursuite de notre mission d’information.

Entamée à l’automne, c’est d’ici quelques mois et à l’issue de nombreuses auditions, visites et analyses qu’elle pourra présenter son bilan et ses propositions au Conseil Départemental.

Mobilisés, toujours, en faveur de l’ensemble des sujets qui concernent le Pas-de-Calais et ses habitants. Solidarités territoriales et sociales, insertion professionnelle ou encore culture, jeunesse et sport, autant de défis à relever pour le Département !

En 2024, vous pourrez compter sur l’engagement de vos élus de l’Union pour le Pas-de-Calais pour vous accompagner et défendre les projets qui valorisent notre département.

 

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

La jeunesse, notre priorité !

La majorité départementale a pour priorité l’enfance, la jeunesse et l’éducation.

Le Président Macron affaiblit chaque année les finances des départements. Ici dans le Pas-de-Calais, nous maintenons tous nos investissements pour maintenir et reconstruire les collèges, pour proposer aux enseignants des projets culturels, sportifs ou scientifiques.

Aussi nous accordons une attention particulière à la qualité et au tarif des repas servis dans les restaurations scolaires. Un coût que nous maintenons abordable depuis des années malgré l’inflation afin que chaque collégien puisse bénéficier d’un repas équilibré.

 

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe Communiste et Républicain

 

 

Groupe Rassemblement national

Face aux inondations, stop à l’inaction !

Ce début d’année est malheureusement tragique pour des milliers de Pas-de-Calaisiens qui se retrouvent, de nouveau, les pieds dans l’eau. Qu’a fait l’État depuis les inondations du mois de novembre ? Rien. Il y a pourtant des mesures simples, urgentes et efficaces à prendre : curage des fossés et canaux, acquisition de pompes, création de bassins de rétention et zones d’expansion des crues.

 

Ludovic PAJOT

Président du groupe Rassemblement national

 

 


Décembre 2023

 

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Face aux inondations, Solidarité et Reconstruction

Dans la foulée du passage de la tempête Ciaran, notre département connaît depuis plusieurs semaines un épisode de crues et d’inondations inédit et exceptionnel tant par son ampleur que par sa durée ; 400 communes touchées, 6 000 logements impactés, plus de la moitié du territoire sous l’eau.

Nous saluons la solidarité des sapeur-pompiers départementaux et des agents de la collectivité qui se sont portés au secours d’habitants en détresse, ont veillé à réparer au plus vite les accès aux communes et aux services et sont venus en renfort des services communaux, intercommunaux et de tous les professionnels pleinement mobilisés. Nous saluons aussi la présence constante des élus des communes, l’engagement des bénévoles ainsi que le formidable élan de solidarité.

D’emblée, sur proposition du Président Jean-Claude Leroy, nous avons fait face à l’urgence en actant la prise en charge de la franchise des assurances, pour tous les foyers sinistrés et proposé un fonds départemental d’urgence de 10 millions d’euros pour soutenir les communes. Les besoins de réparation vont être immenses : routes, écoles, équipements publics… Le Département sera au rendez-vous. 

Les conséquences économiques, sociales et environnementales de cet évènement vont être majeures. Il est donc indispensable que chacun prenne la mesure de ce qui se passe et que la solidarité s’exprime tant la situation est grave.

La solidarité nationale devra donc être au rendez-vous pour répondre aux besoins des populations et des acteurs économiques fortement touchés. Nous saluons donc l’engagement du Président de la République pour le classement des communes en état de catastrophe naturelle et pour le fonds d’urgence de 50 millions €. Mais cet accompagnement de l’Etat doit être sur le long terme afin de pouvoir aider les familles qui ont parfois tout perdu, les entreprises à l’arrêt et pour effectuer les travaux nécessaires sur les bâtiments comme sur les voiries dont nous ne pouvons pas encore mesurer l’importance.

La solidarité européenne devra également répondre à l’urgence. Le Président du Département a donc eu raison d’interpeller immédiatement les ministres concernés pour qu’ils sollicitent la mobilisation du Fonds de Solidarité de l’Union européenne.

Si beaucoup a déjà été fait pour faire face aux inondations, nous voyons bien que ce n’est plus suffisant. Il est donc urgent que l’Etat mobilise ses services pour autoriser la mise en place d’actions de restauration immédiate des zones touchées et pour accompagner activement les collectivités et les différents acteurs de l’eau dans le Pasde-Calais.

Le dérèglement climatique n’est plus une prévision mais une réalité, nous en vivons aujourd’hui la douloureuse expérience. Il est donc indispensable d’accélérer la transition engagée, ce qui réclame de la concertation, de faire des choix et d’y mettre les moyens.

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Union pour le Pas-de-Calais

RÉAGIR, ET PRÉVENIR !

Plus de 200 communes touchées, des centaines de millions d’euros de dégâts et des centaines de foyers privés d’électricité voire de toit. C’est la facture des évènements climatiques qui ont gravement touché le Pas-de-Calais.

C’est aussi, peut-être, la facture d’un dérèglement climatique bien réel, qui ne se résume pas à « l’été indien ».

Face au drame, le Pas-de-Calais a rappelé ce qu’il était. Une terre de solidarité, de fraternité, de soutien inconditionnel aux sinistrés.

Cet élan a traversé toutes celles et ceux qui sont intervenus dans l’urgence. Qu’il s’agisse de forces de sécurité civile et de secours, de forces de l’ordre et d’agents techniques. Mais aussi d’élus locaux ou simples bénévoles, nous ne pouvons que saluer leur sens du devoir et leur humanisme.

L’Etat a répondu présent, en mobilisant 50 millions d’euros et en classant, sans tarder, les communes en état de catastrophe naturelle. Le Département aussi, avec un fonds d’urgence de 10 millions d’euros, et surtout la prise en charge de la franchise d’assurance des particuliers sinistrés.

Mais la question qui se pose désormais est celle de l’après. Comment retourner à une vie « normale » ?

Les moyens financiers doivent être mobilisés, nous y veillerons. Mais il s’agit aussi de penser l’aménagement de ces territoires. Sans les efforts réalisés ces dernières années par l’Etat et les collectivités sur la gestion de l’eau, le drame aurait pu être bien plus grave !

Cet évènement doit, malgré lui, nous guider. Ne négligeons pas l’importance d’un développement raisonné, nos concitoyens ne veulent pas devenir des réfugiés climatiques.

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

Vite reconstruire

Notre département a été frappé par des inondations sans précédent.

Nos pensées vont aux familles, collectivités, agriculteurs, associations et entreprises qui en quelques jours, ont vu leurs réalisations noyées sous les eaux.

Il est difficile de mesurer toutes les conséquences mais nous savons déjà que les dégâts sont très importants. Dès les premières précipitations, le Département a mobilisé toutes ses ressources et il poursuivra dans le temps.
Nous demandons à ce que les annonces du Président Macron soient renforcées pour qu’aux évènements climatiques ne s’additionnent pas une catastrophe industrielle, économique et sociale.

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe Communiste et Républicain

 

Groupe Rassemblement national

Inondations : le Département au rendez-vous

Les inondations qui ont frappé le Pas-de-Calais en novembre ont laissé derrière elles un paysage de désolation et bouleversé la vie de milliers de personnes. Face au désastre, en toute responsabilité, nous appuyons le président Leroy pour la création d’un fonds d’urgence de 10 millions d’euros et la sollicitation du président de la République et de France Assureurs afin d’aider les sinistrés.

François VIAL

Président du groupe RN

 


Novembre 2023

 

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Faire face, dans l’unité et la fraternité.

Vendredi 13 octobre, Dominique Bernard, estimé professeur de français de la Cité scolaire Gambetta-Carnot, a perdu la vie sous les coups d’un ancien élève radicalisé. A ses proches, à ses collègues, à ses élèves nous tenons à témoigner toute notre solidarité. Nous saluons également le courage de toute la communauté enseignante, les agents techniques et les forces de l’ordre qui ont évité une situation plus dramatique encore.

Cet attentat, perpétré trois ans après celui contre Samuel Paty, n’a pas visé les enseignants par hasard. C’est l’école de la République qui a été attaquée, parce qu’elle forme à ce qui est le plus insupportable aux radicaux : la capacité à réfléchir par soi-même, à avoir du libre arbitre, la possibilité de croire ou de ne pas croire et au respect de chacun dans ses convictions. Une école où tous les sujets doivent pouvoir être abordés, sans crainte ni pression, dans la fraternité et le respect de la laïcité. C’est le fondement même de la démocratie.

Nous comprenons assurément et partageons l’émoi suscité chez les parents qui aspirent légitimement à la sécurité de leurs enfants dans les établissements scolaires. Une sécurité qui ne doit pas être un enjeu électoraliste, mais une préoccupation de tous, chaque jour. En consacrant chaque année plus de 45 M€ pour la reconstruction et l’entretien des collèges, nous agissons concrètement en faveur de la nécessaire sécurité des établissements du département, avec leur cloturation systématique, la pose d’alarmes anti-intrusions, le développement de la vidéosurveillance, tout en continuant d’assurer la présence de concierges.

Une étude a également été lancée par le Département sur l’opportunité de mesures complémentaires, à laquelle notre Groupe apporte tout son soutien.

Mais, au-delà des réponses techniques, dans les établissements scolaires et ailleurs, rien ne peut remplacer la présence humaine. Aussi, dans un esprit d’union nationale, nous appelons de nos voeux le renforcement des moyens de la police, de la gendarmerie et de la justice ainsi que ceux de la politique de renseignement de notre pays et la nécessité d’appliquer les lois existantes avec détermination.

Enfin, nous attendons des actes forts en direction des enseignants, véritables remparts contre l’obscurantisme.

L’éducation aux images, aux réseaux sociaux, en plus de ce qui fait notre socle commun de connaissances, les sciences, notre histoire, l’héritage des Lumières, nos règles de vie communes sont un enjeu fondamental.

Cela passe par une confiance en la communauté éducative qui doit être réaffirmée et confortée, par des moyens renforcés pour pouvoir travailler et par une revalorisation salariale à la hauteur de la mission qu’ils remplissent dans notre République.

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Union pour le Pas-de-Calais

FAIRE BLOC ET FAIRE FACE

Le 13 octobre, le Lycée Gambetta d’Arras subissait une attaque terroriste. Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, la communauté éducative est de nouveau la cible des idéologies mortifères. Dominique Bernard sacrifie sa vie pour en protéger d’autres, nous ne pouvons que lui rendre hommage.

Toutes les pensées des élus de l’Union pour le Pas-de-Calais vont aux victimes, à leur famille et à leurs proches, aux élèves témoins d’une telle horreur ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative. Nous saluons également l’engagement et l’action des forces de l’ordre et de secours, dont l’intervention rapide a certainement sauvé d’autres vies innocentes.

Élus et citoyens, nous n’aurions pu imaginer que le Pas-de-Calais, territoire d’unité républicaine, puisse être frappé par ceux qui veulent nous diviser, par ceux qui veulent mettre à mal les valeurs qui portent et unissent nos concitoyens.

Il en va de notre responsabilité pour faire bloc et faire face à ces événements, sans céder aux outrances politiciennes. Il s’agit d’honorer le travail de Samuel Paty, Dominique Bernard et de tous les enseignants, en le poursuivant. Pour que l’école reste sanctuaire et lieu d’apprentissage, qu’elle soit la lumière qui lutte contre l’obscurantisme.

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

L’insupportable habitude

Sans surprise le gouvernement a décoché un 49.3 pour passer sous silence la représentation nationale. Une honteuse habitude.

La fin de l’année est la période où les collectivités, comme le Département, travaillent à l’élaboration du budget. C’est le moment où nous débattons des priorités afin de répondre aux urgences et attentes des habitants.

Or les lourdes contraintes budgétaires imposées par le duo Macron/Borne rendent l’exercice

complexe. Il est même devenu depuis plusieurs budgets insupportable car nous aspirons à faire

bien plus, notamment en faveur de la jeunesse ou pour la prise en charge du vieillissement.

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe Communiste et Républicain

 

Groupe Rassemblement national

Le chagrin et la colère

Trois ans après Samuel Paty, Dominique Bernard, enseignant au lycée Gambetta d’Arras a été assassiné ce 13 octobre par un terroriste islamiste fiché S, membre d’une famille qui aurait dû

être expulsée dès 2014. Mais la loi n’a pas été appliquée.

Nous appelons à un éveil de conscience des gouvernants, juges et citoyens afin que le combat contre la barbarie s’engage, enfin, réellement.

Nos pensées à la victime et à ses proches.

François VIAL

Président du groupe RN

 

 

 


Octobre 2023

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Pouvoir d’achat des familles, toujours rien !

 

Les familles doivent faire face à la vie chère et à une hausse des prix qui n’en finit plus. C’est tout d’abord les prix de l’alimentation avec une augmentation sur les deux dernières années plus de 21 % et rien ne dit qu’il y aura un retour aux prix d’avant.

 

Afin d’apporter une solution, le gouvernement a plusieurs fois annoncé la création d’un chèque alimentaire qui n’a jamais vu le jour puis un « panier anti-inflation » avec des prix bloqués sur des produits de premières nécessité qui n’a lui non plus jamais vu le jour. Aujourd’hui la stratégie est uniquement de demander aux industriels et aux supermarchés de prendre leur responsabilité. Mais comment être assurés qu’il y aura un effet sur les prix ?

 

Par ailleurs, certains industriels ont profité de la situation pour augmenter leurs marges sur le dos des consommateurs (pas de baisse de prix malgré des matières premières moins chères et moins de quantité pour le même prix sans informer le consommateur). Le Ministre du budget en a lui-même fait le constat mais là non plus aucune mesure n’a été prise pour sanctionner.

 

L’autre poste de dépense qui impacte fortement les familles est celui de l’énergie. Le prix de gaz et celui de l’électricité tout d’abord avec une hausse de 15 % en février puis de 10 % en août en attendant février prochain dans le plus grand flou. Nous reconnaissons l’engagement financier de l’Etat sur le prix de l’électricité pour atténuer les effets mais ces charges énergétiques pèsent lourdement. Le prix des carburants est d’ailleurs de nouveau à la hausse et nous pouvons malheureusement douter de l’efficacité de cette autorisation de « vente à perte ».

 

En conséquence, nous réitérons notre demande de mise en place d’un système temporaire de blocage des prix sur les produits alimentaires de première nécessité. Celui-ci pourrait alors être levé en fonction de la négociation tarifaire entre les industriels et les distributeurs.

 

De plus, la situation exige qu’il faut mettre fin à ce refus catégorique du gouvernement d’instaurer une taxe sur les super profits. Les 0,5 % les plus fortunés détiennent plus de 20 % de la richesse européenne et leur patrimoine s’est accru de 35 % en 10 ans. Ce n’est pas de charité dont notre société a besoin mais d’une mesure fiscale juste qui permettrait de redistribuer un peu de pouvoir d’achat.

 

Enfin, nous considérons que le seul moyen de faire face durablement à l’inflation c’est d’agir sur les salaires ! Aussi, la Conférence sociale prévue durant ce mois d’octobre doit être l’occasion d’engager concrètement la question de la hausse des rémunérations des bas salaires mais aussi des classes moyennes.

 

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

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Groupe Union pour le Pas-de-Calais

L’UNION POUR LE PAS-DE-CALAIS OBTIENT LA CREATION D’UNE MISSION POUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE

 

Le 25 septembre dernier, le Conseil Départemental s’est prononcé favorablement sur la demande de notre groupe. Une Mission d’Information et d’Évaluation (MIE) est donc créée, pour étudier la situation de la Protection de l’Enfance dans le Pas-de-Calais.

 

Auteurs de la demande, nous nous réjouissons de sa création. C’est une chance pour notre collectivité et surtout pour ses agents, qui font face à une situation plus que préoccupante dans le secteur de l’enfance et ne cessent de se mobiliser en ce sens.

 

Des mesures d’urgence étaient nécessaires, le Département les a prises et nous les avons vivement soutenues. Mais ce n’est qu’un premier pas, il faut désormais apporter des réponses de long terme, partant d’un constat partagé et d’une véritable écoute des professionnels et de leurs représentants.

 

En déposant la demande de création de la MIE, nous invitions le Département à un véritable travail collectif, au-delà des étiquettes politiques, pour le bien-être des agents et surtout des enfants. Nous avons maintenant 6 mois pour entendre, comprendre et formuler des propositions dans ce format inédit.

 

Comptez sur notre groupe et ses élus pour oeuvrer, avec la même motivation, au profit d’un Pas-de-Calais qui sait prendre soin de l’enfance et de ses acteurs.

 

 

Alexandre MALFAIT

Président de l'Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe Communiste et Républicain

Quand on veut, on peut !

 

L’inflation est là. Elle est arrivée dans la vie de la population. On ne pourrait rien y faire ?

 

Le ministre de l’économie demande et supplie les grands acteurs économiques de faire un geste alors que les marges et profits des entreprises ont contribué à 45 % de l’inflation depuis un an.

 

C’est une démarche qui n’est pas acceptable. Le ministre a les moyens d’agir !

 

Ici au Conseil départemental, la majorité de gauche a pris la décision de geler cette année encore le prix de la restauration scolaire dans l’ensemble des collèges à 3,06 €.

 

C’est une mesure concrète et directe pour aider les familles à faire face à l’inflation.

 

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe Communiste et Républicain

Groupe Rassemblement national

Non à la submersion migratoire !

 

Lampedusa, île italienne de 6.000 habitants, vient de voir arriver 12.000 migrants, majoritairement des hommes ne provenant pas de pays en guerre.

Une partie d’entre eux se prétendront « mineurs isolés », rejoindront la France et les collectivités, dont notre Département, devront les prendre en charge.

La solution ? Comme en Australie, intercepter les bateaux et les reconduire vers leur pays d’origine.

 

François VIAL

Président du groupe RN


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